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Prix
Arnaud Cathrine
-
J'entends des regards que vous croyez muets
Arnaud Cathrine
- Folio
- Folio
- 12 Novembre 2020
- 9782072883545
Depuis des années, une pulsion presque quotidienne pousse l'auteur à « voler des gens », du moins un épisode fugace de leur existence. Dans le métro, la rue, au café, sur la plage, Arnaud Cathrine capte les vies potentielles de celles et ceux qu'il croise, et qui le renvoient à ses propres fantasmes. Au fil de ces soixante-cinq récits brefs (écrits sur le vif ou revisités a posteriori), on peut lire un portrait troublant d'une caissière râleuse de son supermarché, une scène de rupture amoureuse à la table voisine d'un café réinterprétée par ses soins, une ébauche de drague sur une plage nudiste en baie d'Arcachon, une plongée dans le visage d'une lectrice du métro ou une biographie rêvée d'une resquilleuse dans le train pour Deauville, un tête-à-tête au restaurant entre un père et son fils, à première vue, mais plus certainement un couple d'amants, une brève filature de son mystérieux voisin d'en face, qui s'avère être une âme errante de « l'utra-moderne solitude »... Un autoportrait en écho, impudique parfois, car il met à nu le désir de l'auteur autant qu'il révèle ces hommes et femmes observés.
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Après les succès de Romance et des Nouvelles Vagues, Arnaud Cathrine nous glisse dans la peau d'Octave, le briseur de coeurs.
Octave est une énigme.
Octave finit toujours par vous échapper.
Mais que fuit-il ?
C'est bien la question que se pose Vince, son ex-meilleur ami, son ex-amoureux.
Vince qui ne parvient toujours pas à tourner la page.
Pas plus que Marilyn qui s'efforce, elle aussi, de dépasser l'amour qu'elle a pour Octave et dont il n'a plus voulu.
Désormais étudiants, Vince et Marilyn aimeraient tant renaître.
On leur avait promis tous les possibles.
Avec les confinements, ils ne trouvent que des impossibles.
Sans compter qu'Octave a décidé de reparaître... -
C'est le mojito.
C'est un léger accident.
C'est parce qu'il n'a pas rencontré de fille.
C'est parce que je n'ai pas rencontré de garçon.
C'était juste pour essayer.
C'est pour avoir tout fait ensemble.
C'est pour tous les amis pareil.
C'est entre lui et moi.
C'est la première et la dernière fois.
C'est rien.
Ça va passer.
Après le succès de sa trilogie À la place du coeur, Arnaud Cathrine nous donne à vivre un premier amour, comme si nous y étions. -
Moi, je veux flamber.
Sinon on n'est pas vivant.
Je veux me jeter sur tout ce qui est inflammable.
Même si j'ai peur.
La vie me fait peur.
Les garçons me font peur.
Les filles me font peur.
Mais je veux cramer.
Ce sera bref, et qu'est-ce qu'on s'en fout :
Pourquoi une histoire courte ne serait-elle pas une histoire tout court ?
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Ce n'est pas l'amour. Pas encore. Ou presque trop. Ou plus tout à fait. Pourtant les personnages de ce livre se croient tous amoureux. Alors quoi? Leurs histoires d'amour ne seraient-elles que des tentatives d'amour?
Passant de l'humour à la gravité, de la confidence à l'outrage, de la pudeur à la sensualité résolue, Arnaud Cathrine revisite, au fil de dix nouvelles, un motif universel, fluctuant et insaisissable.
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LorsquAurélien Delamare débarque à Villerville un dimanche dautomne pour régler la vente de la maison familiale, il est censé ny passer quune nuit. Ce séjour va pourtant se prolonger et prendre lallure dun état des lieux personnel. Face aux fantômes ravivés de l'adolescence, Aurélien interroge son histoire jusquà sonder les racines dune solitude à la fois subie et choisie. Maintenant quil est revenu en presque étranger dans son village natal, la question se pose autrement : sagit-il de retrouver quiconque ou de rencontrer enfin quelquun?
Je ne retrouve personne est un livre dabandon au principe dincertitude. On y doute de soi au passé (re)composé et au présent le plus immédiat. À travers ce journal dun trentenaire en crise et pour ce huitième roman aux Éditions Verticales , Arnaud Cathrine ose se perdre pour mieux surmonter un à un les pièges de la mélancolie.
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«Succession :» Une "jeune personne" décide d'empoigner sa liberté face à une famille autoritaire lors d'un repas de famille. Une pièce sur le déterminisme social et familial. «Sérénades :» Un texte sur la furie amoureuse et sur la solitude de celui qui aime sans être aimé en retour.
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Mon père est un super-héros
Arnaud Cathrine, Charles Berberian
- La Martinière jeunesse
- 1 Octobre 2020
- 9782732492032
Mon père est un super-héros. Et pas le tien. OK, je t'entends déjà me dire : « Mon père aussi ! Mon père aussi ! » Non : ton père n'est pas du tout un super-héros. Sauf s'il est pompier. Il est pompier ? Non. (...) Bon ben voilà : ton père est juste supernormal.
Mais c'est pas grave du tout. (...).
Mon père travaille dans un très grand hôpital, rempli de gens malades qu'il faut soigner. Il y a même une piste d'atterrissage sur le toit parce que certains arrivent par hélicoptère (ça veut dire que c'est très très urgent).
Voici les mots irrésistibles d'un jeune garçon dont l'admiration pour son père n'a d'égal que son humour.
Tendre et drôle, cet album d'Arnaud Cathrine, illustré avec talent par Charles Berbérian, se lit avec délectation et émotion.
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Une comédienne, de nos jours, décide de ne plus jouer le jeu en se retirant de la société. Jean Cocteau, dans les années 1920, se débat avec sa passion pour Raymond Radiguet. Un adolescent traque avec fébrilité sa première fois lors d'un été à Berck et affronte l'insoupçonné en lui. Annemarie Schwarzenbach se sent écartelée entre ses désirs d'Orient et le devoir de lutter dans une Europe séduite par le fascisme. Un jeune homme s'éprend d'une femme qui dit avoir renoncé à l'amour...Onze personnages réels ou imaginaires, à l'aube de deux siècles, le XX? et le nôtre, tentent d'empoigner leur liberté. Rien de la déliquescence d'une fin de siècle mais, bien au contraire, des lignes de vie, des désirs d'émancipation, un parfum de commencement du monde. D'un monde à soi.
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Le théâtre c'est (dans ta) classe !
Arnaud Cathrine, Fabrice Melquiot, Valérie Poirier
- L'Arche
- Am Stram Gram
- 3 Septembre 2014
- 9782851818461
Le théâtre naît là où il n'est pas chez lui. Imaginons la salle de classe. On écarte tables et chaises pour former un gradin improvisé. Le comédien ou la comédienne apparaît, sans décor ni artifices lumineux ou sonore, dans un rapport direct entre aire de jeu et auditoire. Parole adressée, parole d'aujourd'hui pouvant évoquer des problématiques, des paysages, des obsessions adolescentes. C'est la proximité de l'interprète et la force de la parole qui fondent l'assemblée théâtrale. A travers ce concept, le théâtre sort de ses gonds, pénètre les établissements scolaires et fiction et conversation, art et parole partagée, entrent au coeur du dispositif.
Avec T'as peur ou quoi ?, Arnaud Cathrine livre un texte sobre et intime, où surgissent et se mêlent la voix intérieure de Martin, les angoisses de sa mère, et une plongée en apnée dans les rapports adolescents... Une histoire dans laquelle les chansons, et le courage des amitiés naissantes, permettent d'affronter la plus grande des peurs : celle de la cour de récré.
Les Hippocampes, le texte de Fabrice Melquiot, est une sorte d'antichambre à Tarzan Boy. La chambre adolescente est le lieu du souvenir, des amours contrariées, au rythme de musiques rock.
John W., la pièce de Valérie Poirier, nous transporte dans l'univers du western. Chez les Rabilloud, une famille apparemment comme les autres, les westerns on a ça dans la peau, comme d'autres ont la piraterie dans le sang. Mais la distance entre la réalité du quotidien et le monde des cow-boys n'existe plus. John W. fait partie de la famille, mais il se sent en décalage.
Avec ce recueil, L'Arche propose un nouveau titre en partenariat avec le Théâtre Am Stram Gram de Genève. Ces trois pièces espèrent donner de l'air au présent, par la parole vivante, parole adressée, en saillie, parole d'aujourd'hui évoquant des problématiques, des obsessions, des paysages adolescents.
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Pour évoquer la mémoire de l'écrivain Benjamin Lorca, deux amis, un frère et une ex-compagne prennent successivement la parole.
Quatre voix qui se complètent ou se diffractent, à rebours des quinze années qui nous séparent de sa mort tragique. La découverte d'un journal intime que le disparu a laissé derrière lui ravive en eux la tentation de saisir enfin cet être si fuyant, égaré, insaisissable. Les quatre narrateurs trouveront-ils une quelconque révélation dans ces écrits jamais publiés? L'envers d'une personnalité, la face cachée de Benjamin? Tous ne prendront pas la même décision, trahir ou non cette intimité posthume. mais chacun découvrira en chemin quelques vérités sur lui-même, plus ou moins apaisantes.
Avec ce septième roman, tout en ellipse et non-dit, Arnaud Cathrine a su éviter les complaisances de la noirceur. On y retrouve les nuances sensibles du mal d'être contemporain qui habitait ses livres précédents, mais aussi les fragments d'un discours sur toutes les formes d'amour, y compris le plus paradoxal, le désamour de soi.
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Qui est Richard Taylor ? Un fils et frère modèle, l'époux ordinaire d'une vie trop commune, un jeune père sans relief, un banal employé de la BBC ? Un peu tout cela à la fois. Pourquoi vient-il de s'évanouir de sa propre existence ? La réponse n'est jamais donnée qu'en creux, par ouï-dire, au gré des témoignages d'une dizaine de femmes ayant côtoyé le disparu. Parmi elles : l'épouse, la mère, la voisine de palier, la collègue de bureau, l'amie transsexuelle, l'amante sans lendemain, l'attentionnée psychiatre, ainsi que la dramaturge suicidée Sarah Kane... La disparition de Richard Taylor est un roman qui interroge à plusieurs voix la crise d'identité masculine de notre époque. Arnaud Cathrine quitte l'enfance de ses précédents huis clos familiaux pour se confronter à une multitude d'incarnations féminines et libérer dans sa langue une crudité et une densité nouvelles.
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Frère animal
Arnaud Cathrine, Florent Marchet
- Verticales
- Phase Deux Verticales
- 6 Mars 2008
- 9782070120390
Construit en dix-huit tableaux, Frère animal s'articule autour de la vie quotidienne du monde hypermoderne qu'est le nôtre. Arnaud Cathrine et Florent Marchet y portent, avec douceur, un regard narquois sur l'aliénation. L'histoire se déroule dans une ville moyenne, dont le centre névralgique est une usine de fabrication d'objets aussi improbables que ridicules : les Culbutos (ustensiles et équipements de plaisance qui ont la particularité de ne jamais se renverser même contre vents et marées). Cette usine réunit aussi bien des ingénieurs que des ouvriers et des manutentionnaires qui ont tous la même particularité : être originaire de la même ville et avoir grandi sur les mêmes bancs d'école. L'histoire croise le destin de plusieurs personnages ayant un lien avec cette ville et - fatalement - avec cette Mère nourricière qu'est l'usine. Vélo, boulot, Culbuto, tel est le quotidien de Thibaut, l'anti-héros de ce texte, dont nous suivons le parcours professionnel. Mais cet enfant ingrat exprime quelques-uns de ses doutes : il constate que " Mère nourricière " n'aime pas ses vieux enfants... Pavé doux dans un monde brutal, Frère animal avance à pas feutrés, avec le secret espoir de faire se soulever quelques paupières lourdes. Ce texte à quatre mains s'accompagne d'un CD de dix-huit morceaux composés par Florent Marchet. Les textes sont dits et chantés par Arnaud Cathrine et Florent Marchet, avec la participation de Chiara Mastroianni.
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En pleine guerre civile, terrés dans la demeure familiale, mêlés aux cadavres de leurs parents, Odell et Hamjha feignent la mort pour échapper aux sections d'exécution qui quadrillent la ville.Les deux jeunes gens sont pourtant bien vivants. Mais pour combien de temps encore ? Une libération peut-elle advenir et mettre fin à des heures d'angoisse insoutenable ? Avec ce récit court et percutant, paru pour la première fois en 1998 aux éditions Verticales, Arnaud Cathrine livre une métaphore universelle sur l'horreur de la guerre.Le dossier de l'édition propose des questionnaires de lecture sur plusieurs passages clés du roman. Il contient en outre deux groupements de textes («Dénoncer la guerre : l'arme de la littérature» et «L'héroïsme : réflexions sur le courage»), ainsi que plusieurs documents iconographiques sur la guerre, qui permettent de réfléchir à la force des images.
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Qui peut se permettre de dire qu'un frère est plus beau que l'autre ? En l'occurrence, un membre de la famille. Et cette famille, c'est celle d'Andrew et Ryan Tucker, nés dans les années 1940 à Los Angeles. Une famille américaine, middle class. Les trajectoires croisées des deux frères se déploient sous la plume aussi concise qu'intense d'Arnaud Cathrine, qui revisite, à travers ces photographies d'époque, un univers mythique et fascinant : la Californie des années 1940 à 1980.
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Ce qu'on n'a pas fini d'aimer
André Steiner, Arnaud Cathrine, François Cheval
- Le Bec En L'Air
- 4 Novembre 2011
- 9782916073712
Ce livre s'intéresse à un épisode de la vie privée de Steiner, sa rencontre avec sa future épouse, Lily, et leur histoire amoureuse et familiale qui s'est poursuivie jusqu'à sa mort. Les photos du livre, inédites car issues des albums soigneusement conservés par la fille du photographe, montrent que l'artiste traite un sujet profondément intime avec la même exigence esthétique que le reste de son oeuvre. François Cheval met en perspective le travail d'André Steiner tandis que l'écrivain Arnaud Cathrine s'attache à restituer la passionnante histoire de ce photographe hors du commun dont l'oeuvre est aujourd'hui conservée dans les musées et les collections du monde entier.
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Caumes, je viens de terminer ton livre: il est immonde. Je ne t'embrasse pas. Je ne t'embrasserai plus. Esther.
(Dis-moi, t'as quoi à la place du coeur ?!) -
La saison 2 de la série bouleversante d'Arnaud Cathrine.
« La fin de l'année 2015 arrive à grands pas. Je me suis souvent demandé ces derniers mois : j'ai quoi à la place du coeur ? À la place du coeur, j'ai toi ».
Cette saison est celle de l'éprouvant retour de Caumes à la vie. Il est raconté par son cousin, Niels, depuis la côte Atlantique : tout un été à tenter de sortir Caumes de sa torpeur muette et rageuse. Puis c'est Esther qui prend la parole : elle dont Caumes s'est peu à peu éloigné ; elle dont l'amour ne lâche pas ; elle qui, faute de pouvoir tourner la page, s'est persuadée qu'un après était possible dans ses bras. Mais ces jeunes adultes sont aussi les enfants de novembre, les enfants du Bataclan, du Carillon, du Petit Cambodge. La vie n'a pas fini d'être mise à l'épreuve. La vie n'a pas fini d'être à réinventer.
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" julie, je t'aime, mais tu n'apprendras rien : j'ai dû te le dire 35282 fois depuis qu'on s'est embrassés la première fois.
Et je voudrais faire l'amour avec toi, j'ai tout le matériel. " après avoir jeté de nombreux brouillons, doriand envoie enfin une lettre à julie. les jours qui viennent seront capitaux, essentiels, vitaux. doriand se pose des dizaine de questions telles que : julie va-t-elle répondre ? julie pense-t-elle comme lui que le moment est venu ? et surtout julie l'aime-t-elle profondément, passionnément, à la folie, ou tout simplement autant qu'il l'aime ? c'est dans ce moment de réflexion particulièrement angoissant que le père de doriand choisit de devenir infréquentable.
Un père copain, écrivain et célibataire, c'était déjà pénible mais voilà que le dit-père vient d'entamer une psychanalyse avec un certain robert et qu'il se métamorphose. doriand souhaiterait simplement oublier ces changements perturbant et se concentrer sur julie. mais voilà aussi que julie n'est plus la même.
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Sylvain s'en va par amour. L'amour est vraiment une drôle de chose, et cette drôle de chose occupe continuellement l'esprit de Sylvain. Il mange en pensant à Mahalia, il fait semblant de travailler en pensant à Mahalia, il fait la tronche en pensant à Mahalia. Pour guérir, il faudrait qu'il puisse dîner au lit et prendre des bains, avec elle, et l'embrasser, sur la bouche. Sylvain doit partir. C'est logique et c'est une bien sale affaire. Parce que, déjà, il doit tout organiser en vue de son déménagement, et aussi compter avec sa propre crise d'adolescence et ses revers de sentiments. Parce que ses parents vont faire des histoires, lui passer six cents coups de fil angoissants et collants. Parce que la famille est une drôle de chose, un peu comme l'amour. Sylvain va prendre le large, et rien ne pourra l'arrêter. Rien, sauf un Martin. Un frère fan de Skyrock, fouille-merde à ses heures, crétin immature de surcroît, trop sensible pour être léger. Une ancre humaine soudainement paralysée des jambes pour empêcher Sylvain d'utiliser les siennes. A douze ans, Sylvain va découvrir comment les histoires commencent et finissent.
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à la place du coeur : Intégrale Tomes 1 à 3
Arnaud Cathrine
- R-Jeunesse
- 15 Novembre 2018
- 9782221221143
J'ai dix-sept ans, la vie devant moi, de l'amour et de la mort partout.
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J'ai 20 ans, qu'est-ce qui m'attend ?
François Bégaudeau, Arnaud Cathrine, Aurélie Filippetti, Maylis de Kerangal, Joy Sorman
- Theatre Ouvert
- Enjeux
- 15 Novembre 2012
- 9782954059525
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camille vient d'avoir dix ans et il n'est toujours pas amoureux.
une catastrophe. car, dans sa famille, tout le monde est amoureux et marié. camille prend donc une grande décision : dans
une semaine, il sera amoureux et il se mariera dans la foulée. tout devrait être simple. mais voilà : que se passe-t-il quand on découvre finalement qu'on est amoureux de la même fille que son meilleur ami et que cette fille est... précisément votre meilleure amie oe
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Six jours dans la vie de Caumes qui vit son premier amour.
Six jours de janvier 2015 où la France bascule dans l'effroi.
Ce soir, Caumes a 17 ans et attend le déluge. Il ne sait qu'une chose : à la fin de l'année, il quittera sa ville natale pour rejoindre son frère aîné à Paris. Paris, la ville rêvée. Ce soir, Caumes a 17 ans et attend aussi le miracle qui, à son grand étonnement, survient : Esther - sujet de tous ses fantasmes - se décide enfin à lui adresser plus de trois mots, à le regarder droit dans les yeux et à laisser deviner un " plus si affinités "...
Nous sommes le mardi 6 janvier 2015 et le monde de Caumes bascule : le premier amour s'annonce et la perspective obsédante de la " première fois ". Sauf que le lendemain, c'est la France qui bascule à son tour : deux terroristes forcent l'entrée du journal Charlie Hebdo et font onze victimes...
À la place du coeur, c'est ça : une semaine, jour après jour, et quasiment heure par heure, à vivre une passion sauvageonne et exaltante ; mais une semaine également rivée sur les écrans à tenter de mesurer l'horreur à l'oeuvre, à tenter de ne pas confondre l'information en flux continu avec un thriller télé de plus. Comment l'amour (qui, par définition, postule que " le monde peut bien s'écrouler ") cohabite-t-il avec la mort en marche ? Comment faire tenir ça dans un seul corps, dans une seule conscience ? Comment respirer à fond le parfum de la fille qu'on aime et comprendre, dans le même temps, que le monde qui nous attend est à terre ?