« S'il y a bien une chose que je ne regrette pas, malgré la douleur qui m'étreint le coeur depuis son départ, c'est d'avoir, un jour, rencontré Youri Alexeïevitch Gagarine. ».
Le 12 avril 1961, Youri Gagarine devient l'enfant prodige d'une Russie extravagante, le premier homme à voler dans l'espace. En pleine guerre froide, son exploit est celui d'une nation. Son nom est sur toutes les lèvres, résonne dans tous les esprits, règne sur tous les coeurs. Voici son histoire, qui est un roman, racontée par dix personnages hauts en couleur qu'il a côtoyés ou inspirés, jusqu'à sa mort tragique à trente-quatre ans.
Au crépuscule de sa vie, Prudence se voit contrainte de révéler l'origine des cadeaux inestimables qu'elle a faits à ses petits-enfants pour leurs sept ans. À travers eux, c'est toute une vie qui se dessine, celle d'une femme forte pleine de panache. À la fois ouvrière, sage-femme, résistante, mère courage, fille inconsolable, femme libre, ses combats politiques et féministes, ses secrets, ses blessures et ses espoirs, traversent un siècle d'Histoire et s'y entremêlent.
Des colonies de la Cochinchine au Grand Hôtel de la Californie à Cannes en passant par Clermont-Ferrand et son usine Michelin, Anne-Marie Revol brosse le portrait poignant d'une femme engagée et raconte avec tendresse et humanité que les cadeaux les plus précieux ne sont pas toujours ceux qui s'achètent. Une saga familiale flamboyante portée par une héroïne lumineuse.
Dans le cadre d'un jeu de téléréalité, le jeune Gaspard de Ronsard doit traverser l'Asie en stop. Son périple tourne court lorsqu'il chute d'un pick-up et échoue au fond d'un fossé.
La suite se déroule entre Paris et un village égaré dans les rizières du Nord-Vietnam. On y rencontre une brocanteuse cartomancienne, un détective fleur bleue, un diariste fantasque, des producteurs de télé affolés, et My Hiên, une vieille chef de tribu acariâtre. Celle-ci n'a qu'une idée en tête : obliger Gaspard à sauver son peuple d'un danger imminent. Parviendra-t-il à rentrer en France ?
Il faut peut-être accepter de tout perdre si l'on veut se retrouver...
"Mes étoiles filantes, C'est étrange...
Dans le vocabulaire courant, quand on perd son père, sa mère ou ses deux parents, on dit qu'on est "orphelin" Quand on perd sa femme, on dit qu'on est "veuf" Ou "veuve", quand c'est son époux. En revanche, quand on perd ses enfants, on ne dit rien. Il n'y a pas de mot pour désigner cet état."