Tessa porte des joggings homme oversize, alors que sa mère voudrait faire d'elle une poupée lisse, délicate et gracieuse. Une tenue commode pour se cacher et sortir de « la zone du sexe, de la drague et de tout le bordel qui va avec. » Rejetant l'écrasant bagage qu'impose le fait de naître fille, l'adolescente envoie valser avec franc-parler et humour le diktat des apparences et de la séduction. Elle veut vivre sa féminité comme elle l'entend. Sa sexualité aussi, qui effraye tant sa mère. Et puis un jour, un secret de famille explose, un terrible trauma, qui amène Tessa à reconsidérer sa relation complexe avec sa mère. De quoi la jeune fille est-elle l'héritière ?
Dans un petit village breton, Lily vit avec son père Maël, au chômage, sa mère Soizic, chauffeur de car, son petit frère Roméo et sa tortue Pissenlit. Petite fille angoissée, Lily se débat avec sa peur de l'inconnu. Un jour, la mairie annonce l'arrivée d'un groupe de migrants afghans qui provoque l'hostilité des habitants. D'abord méfiante, Lily finit par se lier à un garçon de son âge, qui la suit partout. De leur amitié va naître de grands bouleversements... Une fable contemporaine, humaniste et sociale d'une primo-romancière.
Un livre pour les enfants et ceux qui font la cuisine pour eux et avec eux, dans lequel ils découvriront, en même temps qu'ils les accommoderont, que les légumes, les fruits, les viandes, les poissons, les épices (f)ont des histoires...
L'origine des ingrédients que nous mettons dans nos assiettes ou des plats que nous mangeons est passionnante et souvent inattendue : découvrez 50 mots qui ouvrent sur le monde et son histoire.
Grâce à ces mots, constituez une bibliothèque de romans et de documentaires dans lesquels la nourriture tient une place importante.
Et préparez ces 50 recettes simples et goûteuses avec les enfants ! Ils dégusteront plus facilement ce qu'ils ont eux-mêmes cuisiné.
Maximilien vit dans une maison de retraite une existence qui pourrait s'enliser entre parties de scrabble, habitudes et corps perclus si Madame Ostatki, dite Lilia, une vieille femme russe à la foi vibrante, ne devenait son étonnante voisine. Lui qui fut un jeune homme aux passions contradictoires, écartelé entre le parti communiste et la lecture de Flaubert, réapprend à s'étonner auprès d'elle. Il reprend l'écriture de son journal abandonné 45 ans auparavant.
Le lien qui unit ces deux voisins à leur jeunesse, c'est maintenant Polia, la petite-fille de Lilia et Marlon le petit-fils de Maximilien. Marlon est un garçon ironique et tendre, dont la passion est de capter des morceaux du monde par de singulières photographies. Il confie à Maximilien son amour pour une femme plus âgée. La vie ne cesse de surprendre.
Un regain de force vient redonner peu à peu aux « giètes » de Maximilien toute leur saveur.
Quand on accepte la nouveauté, l'âge ne compte plus.
Les photographies évoquent la vieillesse dans ce qu'elle a d'universel. Les objets révèlent tout à la fois les traces d'une existence remplie et la solitude d'une fin de vie habitée de souvenirs.
Poser une question et y répondre aussitôt, changer tout à coup d'interlocuteur, faire parler une autre personne : autant de procédés - rassemblés sous l'appellation de dialogisme - que nous utilisons sans même y penser. Ces procédés, et bien d'autres, les auteurs grecs et latins les ont employés avec un art d'un raffinement parfois inouï : c'est le cas dans les discours d'un Eschine ou d'un Cicéron, dans des textes plus tardifs et sophistiqués comme ceux de Lucien de Samosate, mais déjà et surtout dans les Dialogues de Platon, où la création d'un dialogue devient la tâche centrale de l'oeuvre philosophique de l'auteur. En outre, tous ces procédés ont été formalisés et analysés dans des traités théoriques, décrits dans des recueils d'exercices, destinés à la formation des futures élites. La linguistique de l'énonciation permet de mettre en lumière ce pan immense et méconnu de la littérature antique, tout en montrant la vitalité des textes anciens, où l'oralité est souvent présente au sein même du texte écrit.