Filtrer
Alice Mcdermott
9 produits trouvés
-
En 1963, à peine arrivée à Saigon, Patricia, jeune Irlando-Américaine, assiste à sa première garden-party où elle rencontre Charlene, mère de trois enfants dont la petite Rainey. Celle-ci est très fière de lui montrer toutes les tenues de sa poupée Barbie, mais il en manque clairement une - un ao dài, que Lily, la fille de maison et couturière hors pair, lui confectionne sur-le-champ. L'idée inspire à Charlene un projet de collecte de fonds qu'elle nomme la Barbie saïgonnaise. Une opportunité pour Patricia de se lier d'amitié avec cette femme charismatique, pilier de la communauté d'épouses américaines où règne une légèreté trompeuse faite de réceptions exotiques et de bonnes oeuvres. Soixante ans plus tard, Patricia, désormais veuve, raconte à Rainey cette période si particulière de sa vie dans une longue lettre aux allures de confession et de réflexion sur le rôle des femmes expatriées pendant la guerre, alors qu'à l'époque son unique préoccupation était de fonder une famille à l'image de celle de son amie. C'est une fois de plus par le détail et l'attention portée à la vie intérieure d'une femme qu'Alice McDermott saisit les enjeux de la mémoire, et accompagne son héroïne dans sa quête d'absolution.
-
Jim agite doucement la main en refermant la porte derrière sa femme Annie qu'il a envoyée faire des courses. Il enroule alors soigneusement son pardessus dans le sens de la longueur et le pose au pied de cette même porte. À son retour, c'est un miracle si Annie ne fait pas sauter la maison entière en craquant une allumette dans l'appartement rempli de gaz. Les chevilles enflées après une journée à faire l'aumône, soeur Saint-Sauveur prend la relève des pompiers auprès de la jeune femme enceinte et des voisins sinistrés de ce petit immeuble de Brooklyn. La nouvelle du suicide étant déjà parue dans le journal, elle échouera à faire enterrer Jim dans le cimetière catholique, mais c'est très vite toute la congrégation qui se mobilise : on trouve un emploi pour Annie à la blanchisserie du couvent où sa fille Sally grandit sous l'oeil bienveillant de soeur Illuminata, tandis que soeur Jeanne lui enseigne sa vision optimiste de la foi. Et quand cette enfant de couvent croira avoir la vocation, c'est l'austère soeur Lucy qui la mettra à l'épreuve en l'emmenant dans sa tournée au chevet des malades. «Si j'étais Dieu, avait coutume de dire soeur Saint-Sauveur, je ferais les choses autrement.» À défaut de l'être, les Petites Soeurs soignantes des Pauvres Malades, chacune avec son histoire et ses secrets, sont l'âme d'un quartier qui est le véritable protagoniste du roman d'Alice McDermott.
-
The National Book Award-winning author chronicles the ordinary life of a woman named Marie, from her childhood to old age, as she experiences the changing world of her Irish-American enclave in Brooklyn, in this novel that speaks of life as it is daily lived.
-
Deux fois par semaine, Lucy quitte sa maison de Long Island. Avec ses trois enfants, elle se rend en bus à Brooklyn dans l'appartement où elle a grandi. Là vivent ses trois soeurs. La première anéantie, la deuxième faisant mine de tout organiser, la troisième simplement aimante. Là, aussi, il y a "Momma". Momma qui a jadis abandonné l'Irlande et la ferme, qui a assumé le décès de sa propre soeur, en a élevé les quatre filles, épousé le mari, et mis elle-même au monde un fils.
Ces visites à Brooklyn, ces sont des après-midi sans fin aux rituels immuables, le repas lourd, l'heure du cocktail, les disputes, les larmes, les portes qui claquent. Tout cela vu à travers le regard des trois enfants de Lucy. Heureusement, il y a aussi les vacances, deux semaines par an dans une location au bord de la mer. Et puis cette magnifique histoire d'amour pour May, l'une des soeurs, ancienne religieuse, qui va épouser le facteur.
Quelque chose comme le bonheur avant que n'advienne le drame...
-
"Tout le monde l'aimait. Si vous l'aviez connu, vous aussi vous l'auriez aimé". Après l'enterrement de Billy Linch, ses amis et sa famille se réunissent dans un bar du Bronx pour évoquer les bons moments passés ensemble. Ils redécouvrent le plaisir de boire un verre alors que l'alcool était devenu un vrai problème dans la vie de Billy. Sa veuve, Maeve, est là. Elle a toujours veillé sur Billy et chacun admire son courage.
Mais personne ne peut évoquer Billy sans penser à cette jeune jeune Irlandaise. Car un été, à Long Island, il y a si longtemps, il est tombé éperdument amoureux de la jeune Eva. Il voulait l'épouser, elle est retournée en Irlande. Malgré sa promesse, elle n'est jamais revenue. Dennis, le cousin de Billy, n'a pas osé avouer la vérité. Il a préféré lui dire qu'elle était morte d'une pneumonie. Ce sera à la fille de Dennis de découvrir cette vérité et de révéler à chacun combien cet amour perdu les a tous liés au-delà de ce qu'is pouvaient même imaginer.
-
« Cet été-là, j'eus à m'occuper de quatre chiens, de trois chats, des enfants Moran, de Daisy, ma cousine âgée de huit ans, et de Flora, la toute petite fille d'un artiste du coin. Sans oublier, pendant quelque temps, une portée de trois lapins sauvages, abandonnés sous notre escalier de service... Mouillés et aveugles, ils se pelotonnaient en une espèce de bouel grise. Ils étaient si petits qu'il était difficile de savoir si leur corps bougeait au rythme de leur coeur ou de leur respiration. Cela se passait à la fin du mois d'août ».
Bien des années plus tard, Theresa évoque l'été de ses quinze ans, été durant lequel elle était devenue la baby-sitter attitrée de ce quartier cossu de Long Island. D'une rare beauté, « une jeune Elizabeth Taylor », elle vit cette période un peu floue entre l'enfance et l'adolescence, où les travers des adultes apparaissent au grand jour, et où l'on découvre l'amour et la mort. Un roman d'apprentissage qui décrit, par petites touches subtiles, pleines de tact, ce difficile passage de l'adolescence.
-
-
-
alice mcdermott retrace dans ce roman quarante ans de la vie d'une famille irlando-américaine partagée entre son respect des traditions et l'influence irrésistible de la modernité : la rencontre de john et mary au comptoir d'un restaurant du new york de l'après guerre, en passant par la tyrannie insidieuse de leur fils michael sur son aîné jacob, une collecte de fonds pour la rénovation de l'église locale, la naissance mouvementée de clare, la visite de l'exposition universelle du bronx, l'avortement en catimini de la fille des voisins, ou le départ à la guerre du vietnam.
autant de scènes comme des zooms imprégnés de ce sentiment de nostalgie et de tristesse synonyme, pour l'auteur, de résistance.