À la fin du xixe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteurs une longue maison rouge -l'école du village-, attend la venue d'Augustin que sa mère a décidé de mettre ici en pension pour qu'il suive le cours supérieur: l'arrivée du grand Meaulnes à Sainte-Agathe va bouleverser l'enfance finissante de François...
Lorsqu'en 1913 paraît le roman d'AlainFournier, bien des thèmes qu'il met en scène -saltimbanques, fêtes enfantines, domaines mystérieux- appartiennent à la littérature passée, et le lecteur songe à Nerval et à Sylvie. Mais en dépassant le réalisme du xixe siècle pour s'établir, entre aventure et nostalgie, aux frontières du merveilleux, il ouvre à un monde d'une sensibilité toujours frémissante, et qui n'a pas vieilli.
Le roman d'Alain-Fournier est enrichi d'une préface inédite de Pierre Péju et d'un long portrait de l'auteur par son ami Jacques Rivière : deux textes permettant de mieux comprendre les circonstances de l'élaboration du Grand Meaulnes et sa place particulière dans la littérature française.
Ce sont deux jeunes gens qui viennent de leur province. L'un est du Berry, c'est Henri Fournier qui signera en 1913, du pseudonyme d'Alain-Fournier, son premier roman Le Grand Meaulnes, un livre aujourd'hui devenu un mythe. L'autre est Jacques Rivière. Il vient de la Gironde et deviendra le directeur de la prestigieuse Nouvelle Revue française, fondée par André Gide, à laquelle il sacrifiera son oeuvre personnelle.Ils ont dix-sept ans en 1903.Leur amitié est née d'une lecture du poète Henri de Régnier qui a porté au comble un commun amour de la littérature et de l'art. Ils délaisseront vite leurs études pour courir les librairies, les musées, les salles de concerts et les rues de Paris, «coeur du monde».Leur correspondance est un tableau vivant de leur histoire personnelle et de celle du monde qui les entoure de richesses foisonnantes dont leur époque déborde.Les lettres sont groupées par thèmes qui évoquent les grands moments de leur amitié : les livres, l'Angleterre, Gide, les vacances, la guerre... où Alain-Fournier trouva la mort le 22 septembre 1914 à l'âge de vingt-huit ans.
Alain-Fournier, on le sait peu, n'a pas écrit que "Le Grand Meaulnes". La rédaction de son oeuvre la plus célèbre a été précédée, ou accompagnée, d'un ensemble de textes, en vers ou en prose, qui méritent d'être lus pour eux-mêmes. Dix ans après la disparition de l'écrivain mort au front en 1914, sa soeur Isabelle et son beau-frère Jacques Rivière, le directeur de La Nouvelle Revue française, avaient choisi le titre de Miracles pour ce volume qu'ils avaient fait paraître (et qui a été publié en son temps au Livre de Poche). C'est ce recueil qu'on lira ici, augmenté d'un ensemble d'articles et chroniques parus dans des revues et journaux de 1907 à 1914. La maturation littéraire ainsi que l'évolution idéologique du jeune écrivain s'y découvrent, en même temps que s'y retrouvent quantité de thèmes qui viendront nourrir le célèbre roman de 1913. Le lecteur entre ici dans l'atelier d'Alain-Fournier. Cette édition devrait devenir l'édition de référence.
Deux ados s'en prennent à leur souffre-douleur par jalousie, mais surtout par bêtise. On ne sait jamais jusqu'où la bêtise peut conduire.
Où l'on s'aperçoit que le pouvoir de la séduction féminine peut en toutes circonstances métamorphoser les plus viles pulsions de l'homme.
C'est toute l'histoire de l'humanité !
Le Grand Meaulnes, unique roman d'Alain-Fournier, est illuminé par Yvonne de Galais. Mais un autre personnage féminin, plus sombre, n'est pas moins important dans l'histoire : Valentine, la fiancée de Frantz de Galais.
Comme Yvonne, Valentine est inspirée d'une femme que l'écrivain a connue : Jeanne Bruneau. La liaison entre cette jeune modiste berrichonne et l'écrivain a duré de février 1910 et avril 1912, deux ans qui correspondent à l'écriture du Grand Meaulnes.
Les huit lettres à Jeanne et les documents liés à cet amour rassemblés ici permettent de découvrir un Alain-Fournier passionné, fiévreux, délicat et exigeant. Un jeune écrivain assoiffé d'absolu qui rêvait de faire partager son rêve à Jeanne/Valentine et que la Grande Guerre devait faucher en septembre 1914, à l'aube de sa carrière.
Osée, Amos, Sophonie, Zacharie, Marc, Jean, Pierre... A travers dix études, Alain Fournier-Bidoz propose un parcours, une halte attentive, dans quelques livres bibliques qui se réclament soit de la lignée prophétique de l'Ancien Testament, soit de la tradition apostolique du Nouveau Testament. Prophètes et apôtres, tous également envoyés du Seigneur, ont en commun de transmettre, dans leurs Ecritures, la Parole qui leur a brulé le coeur et qui est destinée à faire vivre un peuple. Les études proposées dans ce livre veulent aussi, dans leur diversité, offrir l'occasion de découvrir, dans l'esprit sinon dans la stricte méthode, plusieurs approches du texte biblique ; elles voudraient encore, modestement, nourrir la réflexion des chrétiens investis dans les multiples chantiers de la mission de l'Eglise.