Jess a vingt-trois ans et quatre amies de toujours. Pour la fête du Printemps, les cinq filles décident de présenter un défilé de mode : elles vont chiner, coudre et créer des tenues, mais surtout elles vont oser monter sur scène, entrer dans la lumière. Envisager cette audace, c'est déjà changer, or Jess va changer bien plus encore, en quelques mois, notamment au contact de la vieille Madame Barnes - au risque de perdre une amie, au risque de se découvrir, au risque de s'envoler. Un roman de la métamorphose, frais, joyeux et enlevé, plein d'insouciance et de promesses d'avenir.
"Victor" est un récit de famille. Claudie Gallay y écrit l'histoire de son grand-père, abandonné lorsqu'il était enfant, et y dresse, en filigrane et au gré des narrations familiales, le portrait fictif ou réel de son arrière-grand-père, Victor. Le texte interroge ainsi la fiction : nos souvenirs et les anecdotes transmises étant déjà une réécriture de notre propre histoire.
Sur la pointe de la Hague, un homme, Lambert, revient quarante ans après sur le lieu du naufrage de ses parents et de son petit frère. La narratrice, une étrangère au pays, va peu à peu découvrir le mystère et les secrets de cette noyade, et mettre à jour les liens complexes unissant certains habitants du bourg.
Jeanne a tout pour connaître un bonheur tranquille : deux filles étudiantes, un mari attentionné, une amie fidèle, un boulot stable. Passionnée par Marina Abramovic, l'artiste-performeuse célèbre pour avoir, dans son travail, mis en jeu son existence et ses amours, Jeanne n'aime pas moins les surprises, l'inattendu. Cet été-là, le hasard se glisse - et elle-même l'invite - dans son quotidien... Un roman lumineux et tendre sur la force libératrice de l'art. Et sur la beauté de l'imprévisible.
Dans son troisième roman, réédité sous un nouveau format et une nouvelle couverture, Claudie Gallay nous emmène à Venise, en hiver, sur les pas d'une femme à la recherche d'un nouveau souffle de vie. Une très belle réflexion sur l'amour, mais aussi sur l'Histoire et la création artistique.
Alors que le Festival d'Avignon 2003 s'enlise dans la grève des intermittents, une actrice célèbre retrouve sa ville natale, après dix ans d'absence. Elle y a vécu un amour passionnel avec le directeur d'un théâtre du festival off, qu'elle a quitté pour faire carrière. Ce dernier met en scène une pièce d'un auteur inconnu, sorte de poète maudit décédé dans des circonstances obscures... Après "Les Déferlantes", qui lui a amené la consécration (Prix des lectrices de Elle 2009), Claudie Gallay explore avec toujours autant de singularité les mystères enfouis au creux de chaque vie.
De retour pour quelques semaines dans sa vallée natale qui s'enfonce dans l'hiver, une femme redécouvre les non-dits du lien familial et la part d'absolu que chacun peut mettre en partage. Un roman de l'attente et des possibles, illuminé par la plume intense et intime de l'auteur des "Déferlantes".
Évocation subjective et captivante de la vie, de l'oeuvre et de l'engagement si singuliers du peintre Roman Opalka, le sculpteur du temps, qui éclaire de façon inattendue la création romanesque de Claudie Gallay, et établit une filiation secrète entre les deux oeuvres.
Roman d'une transmission, "Dans l'or du temps" est d'abord le récit d'une très belle rencontre entre une vieille dame et un homme jeune, en quête de sens. Il est aussi une plongée dans la culture sacrée des Indiens Hopis et la recherche du sacré dans l'art, la fascination ethnographique pour les peuples primitifs. C'est peut-être la recherche de « la vraie vie », selon les mots de Breton.
Dan, jeune Rom, est le dernier rejeton du clan Pazzati, une vieille famille du cirque en bout de course. Ils sont six, à vivre dans des camions, sur un terrain vague près d'un périphérique. Échoués là un été, entre les mauvais plans du père, les soirées autour du feu, la recherche de nourriture...
Dans la maison des Cimes, le carnet des enfants nés est caché derrière les draps. Après le nom du Père et celui de la Mère, il y a les noms de Marc et de Simone. Pour Manue, il n'y a rien d'écrit. Manue est une beauté tombée du ciel un matin dans ce village abandonné aux loups.
A l'école, on l'appelle l'Anéanti. Pas seulement parce qu'il collectionne les zéros : sa maison est menacée d'être engloutie par une falaise qui s'effrite peu à peu. Et alors que tous conseillent à ses parents de déménager le plus rapidement possible, ils s'accrochent à leur chez-eux.