Il existe « un cri du silence » comme il existe des silhouettes sans visages et des visages sans voix. En Afghanistan, depuis longtemps déjà, l'oiseau noir de la peur paraît s'être juché sur l'épaule des femmes. Du monde libre qui est le nôtre, nous les imaginons invisibles et muettes sous la burqa, condamnées à la misogynie aveugle, recluses dans le poing d'une domination archaïque. Pourtant en Afghanistan, comme ici, des femmes lisent et écrivent. Des vers. Des chants. De la poésie. Des mots qui ouvrent en elles, et autour d'elles, un espace de liberté où ce qui est interdit, tabou, vient sourdre comme une eau à la surface de la terre. Les langues se délient. Les corps parlent. L'âme trouve une voix. Et l'eau de leurs poèmes irrigue le monde d'une espérance que l'on n'attendait plus.
Poèmes pour apprendre à lacer ses souliers est une porte d'entrée dans l'univers de Serge Pey. Au fil des poèmes, il scande des histoires, des anecdotes, des fragments de pensées.
-Selon Serge Pey « un poème est presque toujours écrit par ceux qui ne savent pas écrire de la poésie ».
- Poète nomade et adepte de la poésie action, Serge Pey écrit ainsi sa poésie. Au fil des poèmes, il scande des histoires, des anecdotes, des fragments de pensées.
- Serge Pey questionne le monde et joue avec ses mystères. Il interroge également l'acte de créer, d'écrire et les champs souterrains de la théologie négative. À travers Poèmes pour apprendre à lacer ses souliers, il dresse le portrait du poète d'aujourd'hui
L' comme L'instant, E comme Envol, P comme Passion... C'est sur le mode d'un acrostiche que les Éditions Bruno Doucey ont conçu l'anthologie de la 24° édition du Printemps des Poètes. L'éphémère et son unique voyelle invoquée quatre fois, l'inachevé, le fugace, le passager... Sans omettre ces insectes qui ne vivent qu'un jour, l'enfance et ses changements incessants, la brièveté de la vie humaine au regard des temps géologiques, la mémoire en lutte contre l'effacement, le rêve plus insaisissable que l'oiseau, la neige qui renvoie le monde à son impermanence. Bien sûr il y a l'envers de toute chose : l'éternité et le "dur désir de durer" dont parle Eluard, la mort seule immortelle. Mais reconnaissons-le, l'éphémère est une invitation à vivre pleinement. Ici et maintenant. Et sans attendre.
Cette anthologie du Printemps des Poètes rassemble plus de cent poètes francophones contemporains autour du thème de l'éphémère.
Là où dansent les éphémères se veut un témoin du foisonnement de la création poétique actuelle. Ici, aucun courant poétique ni aucune doctrine littéraire ne font la loi.
L'anthologie est constituée essentiellement d'inédits.
Un panorama de la poésie contemporaine francophone.
Présence de nombreuses voix émargeantes de la poésie francophone et de chanteurs et chanteuses (Arthur H, Cali, CharlÉlie Couture, Arhur Navellou, Pierre Guénard de Radio Elvis ou Marie Modiano etc).