Josep Bartolí (Barcelone, 1910-New York, 1995) est un artiste, un peintre et un créateur de collages.
En 1936, il fonde le syndicat des dessinateurs puis, pendant la guerre d'Espagne, devient commissaire politique du Parti ouvrier d'unification marxiste. Après la Retirada, il est incarcéré dans divers camps dans le sud de la France, où il continue de dessiner. Échappant à la Gestapo, Bartolí part en 1943 au Mexique, avant de s'installer aux États-Unis.
La passion planétaire pour le football ne pouvait qu'inspirer le 7ème art : depuis les origines du cinéma, ce sont plus de 300 films qui ont soit pris le foot pour principal sujet soit intégré au cours de leur intrigue une partie de ballon rond. La télévision prend rapidement le pas, déclinant dessins animés (Olive et Tom) et séries (Onze, Femmes de footballeurs...) sur cette thématique universelle.
En plus de compter sur la présence de joueurs vedettes au générique (Éric Cantona, Pelé...), films de fiction, téléfilms et autres films documentaires (Les Yeux dans les Bleus) questionnent les rapports entre sport et société, le football faisant alors office de métaphore. Ce joyeux inventaire présente environ 200 des meilleures productions audiovisuelles, entre films populaires (Joue-la comme Beckham, Didier, Coup de tête, À mort l'arbitre, Les Misérables...) et curiosités (Forzia Bastia 78 de Jacques Tati), nanars sympathiques (Shaolin Soccer) et films d'auteurs (Looking for Eric, L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty, The Van...). Entrecoupé d'escales thématiques et d'interviews de personnalités du football, ce voyage à travers la grande et belle histoire du ballon rond à l'écran ravira les amateurs de foot et de cinéma.
Savez-vous que les JO modernes ne furent pas créés par Pierre de Coubertin, mais initiés par un docteur anglais, W. P. Brookes, en 1850 ? Que le bois de Boulogne, lors des JO de 1900 à Paris, fut jonché de cadavres sanglants de volatiles, à cause de l'épreuve de tir aux pigeons vivants ? Connaissez-vous George Eyser, vieillard de 33 ans qui décrocha 6 médailles en gymnastique en 1904, malgré son très léger handicap :
Une jambe de bois ? Ou encore Shizo Kanaguri, coureur japonais qui prit le départ du marathon aux JO de Stockholm en 1912, ne franchit jamais la ligne d'arrivée et s'évanouit dans la nature...
Cette trentaine d'histoires authentiques et cocasses, célébrant les « losers » comme les « winners », sont narrées avec humour et passion par l'érudit sportif Thierry Beauchamp.
Un jeu de plateau inclusif, féministe et familial mêlant foot et BD, imaginé et illustré par l'autrice de BD Chloé Wary.
Avec DreamTeam, vivez un match épique dans votre salon.
Deux mi-temps de 45 minutes, deux équipes de rêve, un ballon, un.e arbitre et un objectif : claquer des buts !
Pour cela, il faut attaquer et remporter trois actions consécutives, qui peuvent être individuelles ou collectives : défis sportifs balle au pied, questions de culture footballistique, impros, chant, dessin, BD... chaque duel sera sans merci entre deux équipes prêtes à tout pour gagner. Au coup de sifflet, c'est parti pour 90 minutes de sueur et de rires !
Que les meilleur.es gagnent !
Durée de la partie : 90 min Pour 5 à 11 joueur.ses à partir de 10 ans.
Une nouvelle édition, entièrement mise à jour, parce que l'itinérance à vélo connaît un développement énorme en France.
Les nouveaux itinéraires (la véloroute de la Méditerranée, la Seine à vélo...), les nouvelles tendances (gravel, ultra-distance, vélos à assistance électrique...).
Des itinéraires pour une heure, une journée, un week-end, une semaine, un mois !
500 idées regroupées dans cinquante thèmes : À deux en tandem amoureux, Les lieux mythiques du Tour de France, Les plus beaux circuits en forêt, Le long de la mer, Pour les familles avec des enfants ou avec des ados...
Pour chaque itinéraire, les infos pratiques indispensables pour faire votre choix et vous organiser : longueur, estimation de la durée, niveau de difficulté, accès...
Des balades sur des chemins tout plats, le long d'un canal ou d'une ancienne voie ferrée. Ou au contraire, des ascensions dignes des champions du Tour de France.
Quelle que soit la région où vous vous trouviez, vous découvrirez de quoi remplir votre cahier de route.
À l´occasion de la grande exposition Amazonia qui se tiendra du 7 avril au 22 aout 2021 à la Philharmonique de Paris et à la galerie Polka en avril de la même année, nous vous annonçons la nouvelle édition du premier livre de Sebastião Salgado. Livre mythique, Autres Amériques publié en 1986 aux éditions Contrejour puis en 2015 est épuisé depuis plusieurs années. Cet ensemble de photographies, fruit de nombreux voyages entre 1977 et 1984 revisitait l´Amérique Latine en évoquant la persistance des cultures paysannes et indiennes. La force de conviction des photographies en noir et blanc, leur puissance formelle, la maquette de Lélia Wanick Salgado présentant la plupart des images en doubles pages participèrent au succès de ce livre qui reçut le Prix du Premier Livre Photo en 1986. Par son oeuvre monumentale en noir et blanc sur des projets pensés sur le long terme, par la puissance esthétique de ses photographies, son engagement auprès des populations opprimées et son combat en faveur de la planète, Sebastião Salgado est aujourd'hui le maître incontesté du reportage dans la tradition humaniste.
Ce livre n'est pas un manuel de grammaire rébarbatif mais bien plutôt une passionnée et très amusante déclaration d'amour au français.
Il propose une approche ludique, vigoureuse et tendre, qui vise à décorseter notre langue pour se l'approprier, la prendre, et l'apprendre.
Il est question de rimes embrassées, d'accords, de liaisons scandaleuses, du temps qui passe, de naissances, de changement de genre, de jeux et de faux semblants, de la chair d'un mot et de la caresse d'un accent.
Objet singulier et pourtant pluriel, se prêtant à la rêverie autant qu'à la réflexion, le livre est d'abord une marchandise : il se fabrique, passe des mains du vendeur à celles de l'acquéreur, il s'offre ou se troque, ou encore se vole...
Depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, et sur tous les continents, des femmes et des hommes de passion ont permis aux auteurs de diffuser leurs idées, leurs savoirs, leurs oeuvres, et aidé les lecteurs de tous âges, lettrés ou non, à faire provision de culture et de découverte. Au fil des siècles, ces transmetteurs ont inventé un métier, puis l'ont partagé, se sont unis en corporation, ont établi puis agrandi des librairies, sans jamais cesser de renouveler leurs pratiques.
C'est l'histoire de tous les libraires et de leurs commerces qui est ici retracée.
Nous guidant à travers les arcanes d'une industrie culturelle majeure placée de tout temps à la croisée entre le monde des idées et celui de l'économie, Jean-Yves Mollier retrace minutieusement les méandres des chemins menant le livre vers son lecteur. Ce faisant, il rend hommage aux libraires, ces indispensables « passeurs culturels », dont il rappelle avec sympathie et conviction l'importance du rôle social - un rôle d'autant mieux perçu aujourd'hui que celui-ci est concurrencé par des algorithmes.
« La première biographie en musique du maestro jamais publiée en français ».
UN LIVRE-DISQUE ÉVÉNEMENT DE SÉBASTIEN AUTHEMAYOU ET MARIELLE GARS.
« Un récit de vie qui se lit comme un grand roman, avec les yeux et avec les oreilles » à l'occasion du centième anniversaire de la naissance du maestro.
En 1921 naissait Astor Piazzolla. 100 ans plus tard, son oeuvre n'a jamais été autant jouée, son inventivité a fait tomber toutes les frontières du monde de la musique. Astor Piazzolla était un personnage hors normes, à tous points de vue. On connaît une partie de son immense oeuvre, on connaît très peu son incroyable vie. À l'occasion du centenaire de sa naissance, célébré un peu partout sur la planète, Sébastien Authemayou et Marielle Gars signent un livre-disque événement : la première biographie complète du maestro jamais écrite et publiée en France, accompagnée de témoignages, clés d'écoute, analyses, archives, documents rares et d'un disque de 75 minutes couvrant la plus grande période d'activité du compositeur, interprété par le Duo Intermezzo (bandonéon et piano).
L'année 2020 aura été des plus périlleuses. Pourtant, et tant qu'on ne le fait pas avec n'importe qui, rien ne nous empêche d'en rire et de terminer cette année sur une note positive. Cette nouvelle édition du Tout va bien montre que, au fil des ans, les hommes demeurent d'une créativité débordante, avec un florilège des titres de presse les plus délirants de l'année écoulée. Reflets d'une société absurde, drôle, tordue, sensible, dérisoire, ces titres frisent la poésie et brossent le portrait de notre époque, de son quotidien et de ses excès.
À l'occasion de cette nouvelle édition 2021 du Tout va bien, l'équipe du Tripode a choisi de donner une dimension encore plus internationale à son anthologie des faits-divers les plus absurdes de l'année écoulée en puisant dans les dépêches de l'Agence France-Presse, plus connue sous son acronyme de AFP.
Ces derniers mois, la propagation de la maladie Covid-19 a entrainé le confinement de plus de la moitié de la planète, chamboulant radicalement notre quotidien. Depuis le début de cette crise sans précédent, l'association Cartooning for Peace, dont le réseau de dessinateurs s'étend à 67 pays sur tous les continents, a réuni des centaines de dessins de presse qui rendent compte de la situation internationale. Pour cet ouvrage, préfacé par la philosophe Cynthia Fleury et en partenariat avec Amnesty International, les 120 dessins les plus marquants ont été sélectionnés. Provenant du monde entier, ils permettent de saisir les enjeux liés au coronavirus, défi sanitaire dont les conséquences politiques et économiques sont d'ores et déjà très importantes.
De l'art ? De la littérature ? De l'humour ? Les trois mon lapin !
Le peintre Didier Paquignon est de retour en 2020 pour nous proposer une nouvelle anthologie de faits divers illustrés par des reproductions de monotypes. Tout va bien mon lapin ? est une récidive du Coup du lapin. Et c'est toujours aussi drôle.
« A mon avis, modeste comme il définit son art, Di Rosa (Hervé) est comme qui dirait un descendant direct de Rimbaud ( pas le seul ), le contraire d'un suiveur, au sens où sans chercher il en retrouve une intuition majeure dans son propre cheminement et dans sa propre discipline. Descendant direct de ce Rimbaud qui, lui-même neveu prodige de Flaubert, est comme qui dirait un héritier direct de Frédéric Mistral, lui même frère ennemi de Victor Hugo, tous deux enfants (comme nous tous) d'une situation culturelle unique au monde dont on peut faire remonter la première expression poétique, anticipatrice, à François Villon. Ce Rimbaud que liront assidûment Kérouac et Dylan (bien choisis entre mille autres) et dont ils porteront partout la manière de « voyance » sans jamais pouvoir imaginer quelle en est la matrice. Voilà pour le départ j'irai ailleurs ensuite ou pendant. Ai-je assez embrouillé ce qu'il faut débrouiller ?
Aujourd'hui, l'oeuvre de Di Rosa (peintre, étudieur sur place et utilisateur des techniques artistiques de nombreux pays, ethnographe des Arts Modestes, collectionneur, inventeur et animateur d'un Musée excentrique) fait la figue (contre-pied/ pied de nez/ nez au vent/ vent d'autan/ autant en emporte/ les épigones ...). » Claude Sicre (extraits)
Pour la première fois en trente ans de carrière, IAM n'a pas pris le stylo pour écrire un nouveau titre choc, mais pour signer un livre témoignage.
Akhenaton, Shurik'n, Kheops, Imhotep et Kephren, les cinq membres du plus célèbre groupe de rap français, prennent le temps de parler de leur univers et des inspirations de leurs textes riches et référencés. Marseille, le rap, le cinéma, le racisme, l'Asie, l'Egypte, ou encore les injustices et l'exclusion : à travers les grands thèmes centraux de sa discographie, le groupe se raconte, se confie, s'explique et s'engage, comme toujours. En quoi sont-ils constitutifs de l'identité d'IAM ? Quel regard portent-ils aujourd'hui sur ces sujets qui traversent leurs morceaux depuis leurs débuts ? En s'appuyant sur les textes des quelques centaines de chansons qu'ils ont signées depuis 1989, les auteurs de L'Ecole du micro d'argent, Demain c'est loin, Je danse le mia ou encore La fin de leur monde se dévoilent comme jamais, quelques mois après la sortie de leur neuvième album, Yasuke.
De l'Angleterre à la Palestine, de l'Allemagne au Mexique, du Brésil à l'Égypte, de la France à l'Afrique du Sud, ce livre raconte une autre histoire du ballon rond, depuis ses origines jusqu'à nos jours.
Le football ne se résume pas au foot-business : depuis plus d'un siècle, il a été un puissant instrument d'émancipation pour les ouvriers, les femmes, les militants anticolonialistes, les jeunes des quartiers populaires et les protestataires du monde entier. L'auteur retrace le destin de celles et ceux qui, pratiquant ce sport populaire au quotidien, en professionnels ou en amateurs, ont trop longtemps été éclipsés par les équipes stars et les légendes dorées. Prenant à contre-pied les clichés sur les supporters de foot, il raconte aussi l'étonnante histoire des contre-cultures footballistiques nées après la Seconde Guerre mondiale, des hooligans anglais jusqu'aux ultras qui ont joué un rôle central dans les printemps arabes de 2011 ou plus récemment dans le soulèvement du peuple algérien.
En proposant une histoire « par en bas », en s'attachant à donner la parole à tous les protagonistes de cette épopée, Mickaël Correia rappelle que le football peut être aussi généreux que subversif.
Le Hellfest, le plus grand festival de la scène metal et hardcore internationale, raconté pour la première fois par les groupes eux-mêmes dans un livre officiel Hellfest.
Anecdotes exclusives, plus de 300 photos inédites, un auteur connu des médias et des libraires pour ses thrillers : Cédric Sire associé à une journaliste reconnue de la scène metal, Isabelle Marcelly - Le Maguet.
Chaque année depuis bientôt 15 ans, le Hellfest reçoit des milliers de festivaliers et de festivalières. Il s'est imposé comme l'un des principaux festivals de musique européens et permet à la France et à la petite ville de Clisson, où se déroulent les concerts, d'avoir un rayonnement international sur la scène du metal et du hardcore. Cet événement a accueilli les plus grands noms du metal : Mötorhead, Kiss, Guns N'Roses, Black Sabbath, Rammstein, Ghost, Gojira mais aussi Alice Cooper et Iron Maiden.
Dans ce livre, (re)découvrez le metal à travers les groupes eux-mêmes. Les artistes les plus connus prennent la parole pour dévoiler leurs souvenirs et anecdotes inédites.
Découvrez le Hellfest comme vous ne l'avez jamais vu et lu !
Sous le signe du grand cuisinier et gastronome arabe du IXe siècle, un voyage gourmand imaginaire autour de la Méditerranée, plein de citations littéraires, de références savantes, de recettes succulentes et d'anecdotes surprenantes.
Qui se cache derrière les sonates de Corelli ?
Combien ont été payés les acteurs ?
Pourquoi Adolphe Amédée Delafoy porte-t-il des gants ?
Comment s'est tournée la surprise-partie ?
Quelles scènes filmées ont été coupées au montage ?
Que vient faire Louis XVI dans cette galère ?
Combien y a-t-il de mots d'argot ?
Qui est Frankie Mills ?...
À ces questions fondamentales, et à beaucoup d'autres, répond cet insolite mais exhaustif dictionnaire. Grâce à lui, on va enfin tout, mais alors vraiment TOUTsavoir sur Les Tontons flingueurs. Basé sur des documents jamais dévoilés, des sources jusqu'alors inexploitées, des interviews inédites, illustré par des dizaines de photos rarissimes, ce livre fourmille de révélations et d'anecdotes, tout en conservant le ton décontracté et la dérision chers à Michel Audiard et à Georges Lautner. Plus qu'un voyage au coeur d'un univers truculent c'est une véritable redécouverte d'un film-culte qui, génération après génération, séduit de nouveaux spectateurs. On y côtoie Fernand, Raoul, Théo et tous les autres. On apprend à mieux les connaître, donc à mieux les apprécier. Aucun lieu, aucun acteur, aucun objet n'est laissé dans l'ombre. Toutes les références contenues dans les dialogues sont enfin expliquées.
En bonus exclusif, une interview inédite de Georges Lautner entièrement consacrée aux coulisses du tournage.
25 portraits de rebelles qui ont inventé leur destin et fait passer leurs engagements pour les droits civiques, contre la ségrégation et les discriminations au premier plan de leur réussite sportive.
De Jackie Robinson à Bob Beamon, du poing levé de John Carlos et Tommie Smith à Kareem Abdul Jabbar, d'Arthur Ashe à Mohammed Ali et de LeBron James à Colin Kaepernick, l'histoire est traversée par des figures d'incorruptibles qui ont sacrifié le totem d'immunité conféré par leur réussite sportive à la lutte contre les inégalités.
Ainsi, les femmes, longtemps invisibilisées dans leur pratique et plus encore dans leurs revendications : Eroseanna Sis' Robinson, Wilma Rudolph, Billie Jean King, Hassiba Boulmerka et aujourd'hui Caster Semenya, Sadaf Khadem ou la jeune Maori Davenport sont les figures d'une autre lutte qui a aussi ses héroïnes incorruptibles.
Monstres sacrés, héros méconnus, destins hors du commun, Maryse Éwanjé-Épée présente 25 figures de rebelles du sport et retrace à travers elles plus d'un siècle d'histoire de la contestation politique...
Toutes les femmes n'y seront pas, toutes les femmes ne peuvent évidemment pas y être. Elles composent la longue cohorte des femmes croisées par le photographe Georges Bartoli au fil de quarante années d'itinérances géographiques, sociales et culturelles.
Chacune de ces rencontres l'aura marqué, soit pour le plaisir futile mais fondamental d'une belle image, soit pour la gravité d'un propos et la profondeur d'une réflexion, le plus souvent pour un courage ou une détermination qui forcent le respect. Toujours pour un moment de grâce au milieu du chaos.
Ces femmes au travail, ces femmes au foyer aussi, ces femmes prostituées, ces femmes en lutte et ces femmes en guerre, ces femmes vaincues et ces femmes victorieuses représententnotre humanité : elles sont l'avenir de l'homme.
De l'Angleterre à la Palestine, de l'Allemagne au Mexique, du Brésil à l'Égypte, de la France à l'Afrique du Sud, ce livre raconte une autre histoire du ballon rond, depuis ses origines jusqu'à nos jours.
Le football ne se résume pas au foot-business : depuis plus d'un siècle, il a été un puissant instrument d'émancipation pour les ouvriers, les féministes, les militants anticolonialistes, les jeunes des quartiers populaires et les contestataires du monde entier.
L'auteur retrace le destin de celles et ceux qui, pratiquant ce sport populaire au quotidien, en professionnels ou en amateurs, ont trop longtemps été éclipsés par les équipes stars et les légendes dorées. Prenant à contre-pied les clichés sur les supporters de foot, il raconte aussi l'étonnante histoire des contre-cultures footballistiques nées après la Seconde Guerre mondiale, des hooligans anglais jusqu'aux ultras qui ont joué un rôle central dans les printemps arabes de 2011. En proposant une histoire « par en bas », en s'attachant à donner la parole à tous les protagonistes de cette épopée, Mickaël Correia rappelle que le football peut être aussi généreux que subversif.
Une plongée en textes et en images dans l'enfance méconnue du cinéma français, pour ne pas oublier comment et avec qui il s'est construit.
À quoi tient le rayonnement du cinéma français ? À son exceptionnel système de financement public, à la notoriété des écoles de cinéma, au festival de Cannes, à un environnement social fondé sur la solidarité (régime de l'intermittence, conventions collectives)... Si ces différents facteurs sont connus de beaucoup, on sait moins que ce cadre favorable à l'émergence d'un des premiers cinémas au monde est le résultat de combats menés des années trente aux années soixante, du Front populaire à la Nouvelle Vague. Ce sont ces engagements multiformes, menés par les syndicats, que ce livre propose de rappeler, en textes et en images.
Cet ouvrage richement documenté et largement illustré raconte les temps forts de leur participation à la vie du cinéma français, au fur et à mesure qu'ils s'imposaient comme des interlocuteurs de premier plan dans les métiers du spectacle : des grèves de 1936 (avec occupation des studios et des laboratoires) à la production de La Marseillaise de Jean Renoir en 1938, de la création du festival de Cannes en 1946-1947 à la mobilisation populaire de janvier 1948 pour la défense du cinéma menacé par les accords franco-américains (dits Blum- Byrnes), en passant par la loi instaurant une taxe sur les billets pour aider le financement des films français, les syndicats ont grandement contribué à poser les fondations du cinéma français tel qu'il existe encore aujourd'hui.
Dirigé par Tangui Perron, historien spécialiste du cinéma militant, ce livre réunira des textes de chercheurs reconnus de l'histoire sociale et culturelle, tels Michel Pigenet, Sylvie Lindeperg ou Pascal Ory, et de jeunes chercheurs et chercheuses en passe de devenir les meilleurs spécialistes de leur discipline : des articles historiques, des portraits de militants peu connus et d'artistes engagés, des encarts consacrés à des années et à des films clefs.
Destiné au grand public sans rien céder de sa rigueur scientifique, mêlant imaginaire populaire, culture cinéphilique et histoire sociale, cet ouvrage fera découvrir un monde où Jean Renoir réalise La Marseillaise à la demande de la CGT, où René Clément retrace l'épopée de la Résistance dans La Bataille du rail, où Jean Gabin incarne l'archétype de l'ouvrier, où Gérard Philippe se pose en leader du syndicat des acteurs... Une plongée en récits dans l'enfance méconnue du cinéma français.
Il y a certes bien des façons d'agir quand, citoyen alerté, on juge mauvais le cours des choses et en péril les valeurs essentielles d'humanité : manifester dans la rue, militer dans des associations ou des partis politiques, lancer des pétitions... Je ne suis jamais dérobé pour ma part à ce genre de nécessités. Mais je suis poète et contrairement à de vieux préjugés à la peau dure qui veulent que la poésie soit hors du monde, je considère que le poète qui tient parole a son mot à dire sur la marche du monde, ni plus ni moins que les sociologues, psychologues, politologues et autres machinologues en tout genre... La parole du poète n'est sûrement pas meilleure ni plus avisée que les leurs mais, nourrie de l'effort de conscience et de l'exigence d'une langue libre et indocile qui sont ses caractères fonciers, elle est peut-être autre. Parole intempestive, intransigeante autant que fraternelle, elle peut, révolte d'âme, rappeler, au-delà des débats de circonstance, qu'en toutes choses doit prévaloir sans compromis le voeu d'une humanité ouverte et affranchie de ses peurs.